lundi 30 juin 2008

Des gâteaux & du Pain

Traverser tout Paris pour un rendez-vous pas drôle présente parfois des agréments plein de surprise.

Trésor de guerre du jour :
la découverte de la boulangerie-pâtisserie Des gâteaux & du Pain.

Une boutique atypique dans sa scénographie qui emprunte plus aux codes du luxe et des boutiques de mode ou de joaillerie.
Ici pas de vitrines hautes avec la marchande cachée derrière mais des caissons vitrine bas, élégants et épurés campés au milieu de la pièce ou dans un coin plus secret.

Une boutique comme un écrin qui ne dévoile ses trésors qu'une fois entré à l'intérieur.
Tendues de tentures noires, les vitrines extérieures n'en sont plus et à l'inverse des lunettes noires cherchent à cacher ce qu'elles devraient montrer.

Une boutique comme un théâtre : tout y est noir et mordoré pour sublimer les stars des plateaux : brioches petites et grosses, kugelhopf, sablés, Saint-honoré, fraisier, cake chocolat, cake beurre salé (magnifique nappage bronze mordoré), pains en tout genre...

Beau, raffiné et surtout, surtout bon,
Des Gâteaux & du Pain
63, bd Pasteur 75015 Paris

mercredi 25 juin 2008

César sauce Stassart
à la Fondation cartier

A l'occasion de l'exposition consacrée au sculpteur César (du 8 juil. au 26 oct. 2008 à La Fondation Cartier) et dans le cadre des Soirées Nomades, Gilles Stassart et l’équipe du restaurant Transversal (MacVal-Vitry) proposent de découvrir de façon gourmande le travail de César.

Cela donne à voir et à goûter cinq bouchées, chacune associée à une œuvre, comme autant de variations culinaires des Compressions, des Expansions ou des Empreintes humaines.

Une visite gustative à expérimenter les 1er et 2ème mercredi et jeudi de juillet à 21h.

Crédit : Nicolas Hoffmann


Autre hommage à César ou plutôt à la barbe de César, le dimanche 20 juillet à 15h, Gilles Stassart s'adonnera à un happening performing dingding.
Sous les yeux aguerris d'huissiers du Guiness World Records, il défiera les lois de l'apesanteur et revisitera l'idée d'expansion en créant la plus grande Barbe à Papa du Monde.
Ca promet d'être sticky pinky sur les vertes pelouses du jardin de la Fondation.
Le performance sera soutenue par la fanfare punk, Les fils de Teuhpu.
Crédit : Aude de Bourbon Parme

lundi 23 juin 2008

A l'eau, thon thon,
pourquoi tu tousses plus ?

A lire 3 articles comme autant de regards sur l'actualité de l'interdiction de la pêche au thon rouge en méditerranée :
- Le télégramme du 23 juin
- le Parisien du 17 juin dernier
- Le Post

Tous les chemins mèneraient-ils à la Bananeraie ? Comprend qui peut.

Alors que la caravane des "Trublions du goût" démarrait sa première tournée* street marketing ce samedi à Paris, Michel & Augustin, les marketers chouchou des médias, se sont payés le luxe d'une ligne...

Sur le mode du guerilla marketing, les 2 tarzans des vertes prairies s'incrustent via un petit sticker sur les plans des 3 lignes de métro (6,8,10) qui croisent La Motte-Picquet/Grenelle, station la plus proche de la Bananeraie, autrement dit des bureaux de la joyeuse compagnie où tout un chacun est invité à se rendre.

* LA TOURNÉE
_7 kangoo rhabillées au couleur de la Vache à boire
_5 grandes villes en 16 dates
_des milliers de Petits sablés et de Vache à boire à acheter (1 vache = 5 euros reversés à l'associtation Bouée d'Espoir)

Häagen Dazs by Marc Brétillot
pour Le Grand Fooding d'été 2008

Elle aurait pu s'appeler "Nina" la nouvelle Häagen Dazs.
Designée par Marc Bretillot, cette glace n'est ni roc(k) ni pique mais punk.

C'est l'histoire d'une banale boule de crème glacée Vanilla Häagen Dazs qui rencontrant son styliste devient une bête de scène Fooding : crête rouge sur crane albâtre pour un relooking façon poulette punkette et alliances de saveurs détonantes (Poudre de riz et d'amande, crème de sésame, jus et dés de pamplemousse, betterave crue).

Pour avoir droit au concert du "dessert punk", rendez-vous à Nice le 29 juin et à Lyon le 6 juillet, pour Paris, c'est trop tard, c'était aujourd'hui.

dimanche 22 juin 2008

Cupcake for couple gay

Alors que la cour suprême de l'état de Californie vient de lever l'interdiction des mariages civils entre personnes du même sexe, Mrs Beasleys, une boulangerie hollywoodienne profite de cette nouvelle opportunité de fête pour commercialiser des petits gâteaux à offrir aux nouveaux marié(e)s.

Vendus par 2, ils affichent tout simplement le symbole de la préférence sexuelle du couple.

Pour nous, hétéros blasés de l'union, il ne devrait pas être trop compliqué d'avoir droit à notre petite boite, suffirait de mélanger les genres mais de par chez nous, le libre accès au mariage n'est plus tout aussi attractif.

PHOTO VUE DANS LE TIME

jeudi 19 juin 2008

Vanish et vanités chocolat

On l'a constaté notamment à la période de Pâques, le chocolat inspire les designers.

A voir, autres exemples remarqués chez nos voisins américains (de Los Angeles plus particulièrement), Walteria et Douglas Little.

Les premiers s'adonnent non pas à la chasse avec ces trophées d'animaux en chocolat mais cherchent au contraire à sensibiliser sur les espèces en voie de disparition.
Cela donne 3 pièces de chocolats comme 3 trophées extrêmement réalistes de koala, gorille et hippopotame, le tout présenté dans une belle boite ronde façon boite à chapeau. C'est vendu 50 dollars et une partie des fond est reversée à la WSPA (Word Society for the Protection of Animals).





Toujours dans le genre macabre et plus proches de nos vanités baroques, "mori ex cacao", les cranes en chocolat de d.l.& co. , inspirés de la collection memento mori nous rappelle de façon succulente que la vie est éphémère comme chocolat dans un placard.
3 couleurs de cranes pour 3 saveurs de couverture et de ganache...



vendredi 13 juin 2008

Le Petit Producteur :
Demande-lui qui cultive et il te garantira que c'est bon...

A bas l'anonymat ! Dans le joli monde de la consommation alimentaire où règnent exigence de traçabilité et recherche de qualité, l'association "Goûtez La Provence" a tout compris des nouvelles tendances de consommation en commercialisant ses fruits sous le label "Le Petit Producteur".

Kesako "Le Petit Producteur ?

Une idée comme toutes les bonnes tellement simple que personne n'y avait encore pensé : afficher sur toutes les étiquettes des produits, le nom et les coordonnées précises du producteur avec la localisation de son lopin de terre, (jusque là rien d'exceptionnel) et... et... parce que l'idée géniale réside en cela, mettre sa photo !



C'est génial, pourquoi ?

1/ La photo, c'est le "plus produit" (si, si, vu le joli minois de certains) comme gage de qualité, c'est la promesse et l'engagement du producteur réunis. Mais oui, il assume tellement bien qu'il signe de son portrait ! Si on va jusqu'au bout du concept, on est dans la dimension du "même pas peur" ; parce qu'au pire pour nous, anonymes consommateurs, si c'est pas bon ce qu'il y a dans la barquette et bien c'est simple, on a l'adresse et la photo du gus pour lui refaire le portrait...

2/ Parce qu'avec cette photo, on nous raconte une histoire. C'est l'imagination et l'humanisation qui nous emportent main dans la main ; j'irai même jusqu'à dire que l'histoire de la rose apprivoisée du Petit Prince n'est pas loin... Imaginez-vous, comme Le Petit Prince scrutant le ciel étoilé à la recherche de sa planète, face à votre étal primeur à la recherche de votre melon signé Philippe Bonnefoy. Il ne s'agit plus de n'importe quel melon, il s'agit de votre melon par Philippe, votre petit producteur.

3/ Le concept est tellement fort qu'on (le consommateur et le journaliste) en oublie les méthodes de production du petit producteur parfois tant décriées (cultures sous serre).

Enfin le concept, sur le fond et la forme, est très réussi :

  • Sémantiquement, c'est intéressant, "Le Petit Producteur", c'est David contre Goliath, c'est le petit maraîcher face aux gros industriels de France et de Navarre dont on ne se sait plus très bien comment ça pousse, d'où ça vient et quel goût ça a.

  • Graphiquement, bien vu : les portraits photos sont esthétisés par un judicieux noir et blanc rehaussé par le cartouche rouge de l'étiquette sur lequel les informations sont couchées en blanc avec des choix typographiques simples, délicieusement rétros donc tendances.

  • Commercialement, c'est l'occasion première pour des petits producteurs d'être référencés en grande distribution.

  • Economiquement, c'est pour le producteur une production vendue 20 à 30% plus chère aux distributeurs.

  • Qualitativement, une garantie pour le consommateur : tous les fruits dont les critères de sélection (taux de sucrosité, maturité, bon état des chairs) ne rentrent pas dans le cahier des charges spécifique, sont mis de côté pour une commercialisation générique. "Le Petit Producteur" est d'ailleurs le seul à garantir à 100% la qualité de ses melons...

Où trouver les produits ?

A Paris, tous les magasins Franprix et "La Grande Epicerie de Paris" proposent une sélection de produits de saison. Sur l'ensemble de la France, les produits de la gamme se retrouvent dans les magasins Auchan, Leclerc, Super U, Franprix, Carrefour et Géant Casino.

Plus d'informations sur le site "www.lepetitproducteur.com"

mercredi 11 juin 2008

Pour une consommation raisonnée de la viande

Tony Cenicola/New York Times
A l'heure du débat sur le bien-être animal et des enjeux notamment écologique de la consommation mondiale croissante de viandes, le journaliste Mark Bittman, dans le New York Times du jour, suggère au peuple américain, grand mangeur de viande, quelques conseils pour non pas devenir végétarien mais diminuer sa consommation de viande.

Considérant la culture alimentaire américaine qui place "la viande au centre l'assiette", l'article se veut une liste de recommandations pragmatiques et réalistes en phase avec l'"american style of eating". En commençant par "achetez moins de viande et plus de légumes", en passant par "oubliez le problème des apports en protéines" et "regardez différemment les menus des restaurants", suivez le guide... Putting Meat Back in Its Place - MARK BITTMAN